Le Dauphiné Libéré publie aujourd'hui "Une antenne au Pilori". L'article rend compte de la situation de manière claire et honnête. Cependant nous avons deux précisions à apporter :
- Une coquille s'est glissée dans les paroles attribuées à Mr Siegwald : au lieu de "Je ne suis pas contre le
projet", il faut lire "je ne suis pas contre le progrès". Même si comme le disait un ami, "le progrès, c'est la sophistication des emmerdements";o)
- concernant l'OMS : le Circ (l’agence de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé) a classé les ondes mobiles comme «possiblement cancérogènes».
Pour expliquer cette décision Libération rapporte les propos de l’épidémiologiste Elisabeth Cardis (Libération du 2 juin 2011) :
«
Nous avons revu en détail toute la littérature
scientifique sur le sujet, notamment l’étude menée en Suède entre
1997 et 2004. Cette enquête épidémiologique, la plus vaste après celle
d’Interphone, a fait apparaître une augmentation de 40% du
risque de gliomes chez les usagers considérés à cette époque comme
"assidus" en affichant vingt-sept minutes de consommation par jour
pendant dix ans. Et puis, nous avons pris en compte
quatre études très récentes menées dans le cadre d’Interphone - dont
l’une sur les neurinomes - qui seront publiées la semaine prochaine.»
L'article de Libération se termine par ces mots : "les ondes des mobiles figurent désormais aux côtés du chlordecone (pesticide interdit), du plomb ou du bisphénol A".
J'ai regardé la liste : on trouve dans la même catégorie le fioul, la naphtaline, et divers explosifs.
Réjouissant, non ?
J'ai regardé la liste : on trouve dans la même catégorie le fioul, la naphtaline, et divers explosifs.
Réjouissant, non ?
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