vendredi 9 mars 2012

Courrier envoyé à Free le 8 mars


 Voici le courrier

Madame, Monsieur,

Le 18 janvier 2012, j'ai déposé un recours gracieux contre l'implantation de trois antennes-relais sur le toit du 16, rue des Orfèvres. Un appel téléphonique au secrétariat du maire de Vienne m'a confirmé que le courrier avait été reçu ; or, je n'ai pas eu de réponse à ce jour. De même, ni le courrier recommandé envoyé par Mr Jérôme Chataing (le 23 février), ni les articles parus dans le Dauphiné Libéré et Le Progrès du 23 février ne semblent pas avoir retenu votre attention. C'est pourquoi je me permets d'envoyer ce courrier en recommandé.

Je vous rappelle les raisons de notre opposition à ce projet d'antennes-relais :
-  Ni les locataires, ni les riverains n'ont été consultés ou informés, et ce malgré les doutes émis par les organismes de santé ou de veille sanitaire (OMS,ASEF, CRIIREM) sur les conséquences immédiates et à longue durée d'une exposition aux ondes électromagnétiques ;
-  Implantation à moins de 50 mètres d'un monument classé (Place du Pilori) ; risque de dévalorisation du patrimoine immobilier privé environnant. Le fait que les antennes soient dissimulées sous une fausse cheminée n'atténue en rien la perception de ce risque  ;
-  Présence de 5 établissements scolaires dans un rayon de moins de 200 mètres ;
- Présence parmi les locataires du 16, rue des Orfèvres d'une personne qui vient de subir un AVC et dont le médecin recommande un environnement non stressant ;
-  Présence dans le voisinage immédiat d'une personne qui vient de se relever d'une leucémie, d'une personne souffrant d'un  cancer de la plèvre et d'une petite fille actuellement soignée pour leucémie. Cette dernière réside dans un appartement situé face aux antennes prévues.

Une pétition qui continue à circuler a recueilli environ 200 signatures. Un blog a été ouvert, et l'association Que Choisir nous permet de bénéficier d'un conseil juridique. Nous n'ignorons pas que la société Free est soucieuse de son image. Or, nous n'avons pas jusque là souhaité communiquer sur les soucis de santé des résidents : nul doute qu'une telle communication serait préjudiciable.

Nous attirons enfin votre attention sur le fait que votre silence ne peut qu'alimenter les craintes et ne sert ni l'intérêt de l'entreprise, ni celui des riverains.

Dans l'attente de votre réponse, et en vous remerciant de l'attention que vous accorderez à ce dossier, veuillez recevoir, Madame, Monsieur, nos meilleures salutations.

Un courrier similaire a été envoyé à la mairie et à ADVIVO.

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