Voici le courrier
Madame, Monsieur,
Le 18 janvier 2012, j'ai déposé
un recours gracieux contre l'implantation de trois antennes-relais sur le toit
du 16, rue des Orfèvres. Un appel téléphonique au secrétariat du maire de
Vienne m'a confirmé que le courrier avait été reçu ; or, je n'ai pas eu de
réponse à ce jour. De même, ni le courrier recommandé envoyé par Mr Jérôme
Chataing (le 23 février), ni les articles parus dans le Dauphiné Libéré et Le
Progrès du 23 février ne semblent pas avoir retenu votre attention. C'est pourquoi
je me permets d'envoyer ce courrier en recommandé.
Je vous rappelle les raisons de
notre opposition à ce projet d'antennes-relais :
- Ni les
locataires, ni les riverains n'ont été consultés ou informés, et ce malgré les
doutes émis par les organismes de santé ou de veille sanitaire (OMS,ASEF,
CRIIREM) sur les conséquences immédiates et à longue durée d'une exposition aux
ondes électromagnétiques ;
- Implantation
à moins de 50 mètres d'un monument classé (Place du Pilori) ; risque de
dévalorisation du patrimoine immobilier privé environnant. Le fait que les
antennes soient dissimulées sous une fausse cheminée n'atténue en rien la
perception de ce risque ;
- Présence de 5
établissements scolaires dans un rayon de moins de 200 mètres ;
- Présence parmi les locataires du 16, rue des
Orfèvres d'une personne qui vient de subir un AVC et dont le médecin recommande
un environnement non stressant ;
- Présence dans
le voisinage immédiat d'une personne qui vient de se relever d'une leucémie, d'une personne souffrant d'un cancer de la plèvre et
d'une petite fille actuellement soignée pour leucémie. Cette dernière réside
dans un appartement situé face aux antennes prévues.
Une pétition qui continue à
circuler a recueilli environ 200 signatures. Un blog a été ouvert, et
l'association Que Choisir nous permet de bénéficier d'un conseil juridique. Nous
n'ignorons pas que la société Free est soucieuse de son image. Or, nous n'avons
pas jusque là souhaité communiquer sur les soucis de santé des résidents : nul
doute qu'une telle communication serait préjudiciable.
Nous attirons enfin votre
attention sur le fait que votre silence ne peut qu'alimenter les craintes et ne
sert ni l'intérêt de l'entreprise, ni celui des riverains.
Dans l'attente de votre réponse, et en vous remerciant de
l'attention que vous accorderez à ce dossier, veuillez recevoir, Madame,
Monsieur, nos meilleures salutations.
Un courrier similaire a été envoyé à la mairie et à ADVIVO.
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